Opposition VS Trouble de l'opposition
Je crois que mon enfant a probablement un trouble de l’opposition. Est-ce qu’il y a une différence entre un enfant opposant et un enfant qui présente un trouble de l’opposition ?
Il est important de comprendre que tous les comportements peuvent être placés sur un spectre. D’un côté du spectre, il y a l’enfant qui s’oppose de façon saine de temps en temps. Cette opposition lui est utile pour se distinguer de l’adulte et pour se forger sa propre identité. Nous trouvons à l’autre bout du spectre, le terme psychiatrique qu’est le trouble de l’opposition. L’enfant qui possède ce diagnostic, s’oppose systématiquement avec la grande majorité des acteurs de sa vie et dans la plupart des contextes. Ainsi, l’intensité et la fréquence des comportements d’opposition chez l’enfant possédant le trouble sera à des années-lumière d’une opposition saine de la très grande majorité des enfants. Il faut savoir que la prévalence du trouble de l’opposition selon diverses études est entre 2% et 16% de la population. Il est donc, relativement peu fréquent de rencontrer des enfants présentant un réel trouble de l’opposition. Pour connaître des trucs et pistes d'interventions sur le Trouble de l'Opposition ou pour apprendre comment nos services peuvent vous aider, consultez les liens ci-dessous :
TDAH VS Médication
Mon garçon de 11 ans a beaucoup d’énergie et ne tient pas en place. La concentration est difficile en classe et il dérange ses amis en classe lorsqu’il a terminé ses travaux. Mon entourage ainsi que le personnel de son école me suggèrent d’investiguer concernant le TDAH pour pouvoir lui obtenir une médication, devrais-je aller de l’avant ?
Il est conseillé d’en parler tout d’abord à son médecin de famille pour lui demander son avis. Par la suite, avant de commencer l’aide médicamenteuse, il est souhaitable d’investiguer les sphères de la vie de l’enfant telle que son alimentation, ses habitudes de sommeil, son exposition aux écrans etc. pour tenter d’y apporter des changements qui pourraient faire diminuer les manifestations apparentées au TDAH. Notons, qu’un enfant ou un adulte peut présenter un ou encore une série de symptômes sans nécessairement avoir la pathologie. Ainsi, un enfant peut présenter plusieurs manifestations liées au TDAH sans avoir celui-ci. Pour connaître des trucs et pistes d'interventions sur le TDAH ou pour apprendre comment nos services peuvent vous aider, consultez les liens ci-dessous :
Problème de sommeil VS Mélatonine
Mon enfant de 5 ans a des problèmes de sommeil (siestes, réveils nocturnes fréquents, couchers difficiles), devrais-je essayer un supplément naturel comme la mélatonine pour lui donner un coup de main ?
Il est important de comprendre que la mélatonine n’agit pas comme somnifère. La mélatonine est sécrétée naturellement par la glande pinéale lorsque la nuit commence à tomber. Celle hormone indique au corps tout entier qu'il est maintenant temps de réduire notre niveau d'activités. Il est important de garder à l'esprit qu'il n'est pas banal de donner de la mélatonine à son enfant. La liste d'effets néfastes est longue et Santé Canada émet plusieurs bémols quant à l'utilisation chez les enfants et les adolescents. Commencer à donner de la mélatonine à son enfant ne devrait en aucun temps être une décision prise à la légère. Avant de songer à une option comme la mélatonine, il est important d’examiner attentivement les activités avant le coucher de l’enfant, son rythme de vie, son alimentation, ses horaires et ses besoins. Plusieurs autres alternatives moins nocives existent.
*https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/medicaments-produits-sante/medeffet-canada/examens-innocuite/resume-examen-innocuite-melatonine-acetyl-methoxytryptamine-examen-innocuite-melatonine-enfants-adolescents.html
Différence entre le stress et l’anxiété ?
Le stress est une réaction normale et vitale du corps lorsqu’il est soumis à un environnement stressant. Le stress devrait s’estomper peu de temps après que le «danger»soit passé. Lorsque ce n’est pas le cas, c’est à ce moment qu’il y a un défi. L’anxiété tant qu’à elle, réfère à l’action d’anticiper ainsi qu’à déformer exagérément les difficultés à venir. La personne vivant de l’anxiété pourra même créer ou imaginer des menaces, des difficultés lorsqu’il n’y aurait aucune raison d’y en avoir. Ainsi, si après l’évènement en question, les symptômes ne disparaissent pas dans un lapse de temps normal, on parlera bel et bien d’anxiété et non de stress. Pour connaître des trucs et pistes d'interventions sur l'anxiété ou pour apprendre comment nos services peuvent vous aider, consultez les liens ci-dessous :